31 août 2020.
Avec l’épidémie de coronavirus qui continue de sévir, le télétravail demeure la solution à privilégier par les entreprises à la rentrée. Mais pas question de généraliser cette pratique dans l’improvisation, comme pendant le confinement du printemps dernier. Le moment semble en effet venu pour les employeurs de baliser ce mode d’organisation grâce à des textes qui en clarifieront les usages.
Avec le confinement du printemps dernier, le télétravail a connu une accélération de sa pratique dans les entreprises. Mais la plupart de celles qui n’utilisaient que rarement ce mode d’organisation l’ont généralisé dans l’improvisation. Et nombre de ces sociétés continuent de le proposer à leurs salariés sans aucun cadre.
Or, si le télétravail a des avantages (motivation, productivité, bien-être), il comporte aussi des risques psychosociaux. S’il n’est pas encadré, l’isolement et le manque de barrières entre vie privée et vie professionnelle peut par exemple conduire certains collaborateurs au burn-out. En outre, les accidents du travail peuvent aussi se produire à domicile. D’où l’importance de baliser le travail à distance. Afin d’en optimiser les modalités. Et d’obtenir l’adhésion de salariés parfois inquiets.
“Le télétravail, ça ne s’improvise pas, et ça ne se fait pas dans la précipitation. Il s’agit en effet d’un travail particulier, puisqu’il s’effectue en dehors des locaux de l’entreprise. Dès lors, l’employeur doit réfléchir à son organisation, à son contrôle et au coût éventuel que cela engendre. Beaucoup en ont sans doute fait les frais pendant le confinement : cette expérience a généré beaucoup de blocages et de contentieux”, explique Me Éric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail au barreau de Montpellier.
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