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Télétravail, prévoir le bien-être et la protection des collaborateurs.

Dernière mise à jour : 17 oct. 2020

Septembre 2020.

Sur les lieux de travail habituels et d'une manière générale la protection des salariés est bien garantie. Leur bien-être n'est pas une priorité mais parfois on y pense.

Dans le cas du travail à domicile il s'agit dans ces deux domaines d'une question importante, il faut les préparer avant la mise en place et apporter les solutions en cas de dysfonctionnement.


En télétravail les trois composantes de la vie de tous les jours doivent être prises en compte:

  1. La personne elle-même,

  2. Son environnement privé et/ou familial,

  3. Les obligations et les relations professionnelles.

Le risque important qui concerne tous les domaines énumérés ci-dessus est l'isolement et ses conséquences au-dessus d'un certain seuil qui dépend de chacun d'entre nous.

Voilà un point de vue de la CGT Finances:

"La montée d'un sentiment d'isolement pouvant générer inquiétude, et stress et des conséquences sur la vie familiale.

Les relations avec les collègues par le biais des différents outils de communication ne remplacent pas les échanges directs et les poses café.

L'éloignement avec son manager et les différents services soit par l'absence de règles du jeu ou d une surveillance jugée ...

Le travailleur ou la travailleuse sera forcément plus isolé et pourra moins facilement bénéficier de la dynamique de groupe d’une équipe, de l’aide des syndicats, etc. Ses droits peuvent être plus difficiles à faire respecter. L’apparition des webcams, des outils de visio-conférence et de nouveaux outils de travail collaboratif peut pour partie limiter ces inconvénients, mais peut aussi ouvrir des dérives, avec :

  1. Éloignement du donneur d’ordre ou de l’employeur ;

  2. Risque que le travail professionnel empiète fortement sur la vie privée et familiale (horaires, durée de travail, etc.) ;

  3. Affaiblissement des collectifs de travail et de la vie sociale ;

  4. Risque que ce dispositif soit en priorité proposé aux travailleurs et travailleuses handicapé.es, ce qui nuirait à leur intégration ;

  5. Tentation pour les salarié.es ayant des enfants en bas âge de décaler leur temps de travail sur la nuit par exemple ;

  6. Risque que soient remis en cause les jours d’autorisation d’absence pour garde d’enfant

  7. Travail à la tâche, tracé en permanence et donc sur-sollicitation de l’encadrement."

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